
La date du 6 mai 2020 pour les élections des Gouverneurs et Vice-gouverneurs à travers les 14 provinces de la RDC concernées par cette bataille électorale.
Dans le Sankuru cette tant attendue bataille mettra aux prises une dizaine de candidats, 13 au total, chacun dans sa liste bloquée, son adjoint.
Le binôme qui récoltera le plus grand nombre de voix, c’est celui qui aura en charge la gestion gouvernorale de cette province longtemps abandonnée à son triste sort, sans Gouverneur depuis les trois premières années de l’alternance politique, ce qui a fragilisé son tissu administratif et rendu inexistants ses services sociaux de base.
Celui qu’on avait tenté de placer pour pallier à cette déplorable situation n’a été plutôt qu’un figurant qui n’avait jusqu’à sa déchéance rien fait.
L’espoir des Sankourois repose à l’heure actuelle, où une douzaine de jours seulement nous sépare de la date butoir, sur le choix que vont opérer ses grands électeurs durant cette tant attendue journée.
Au sommet de notre sondage réalisé, il y a de cela quelques jours, tant au Sankuru qu’ici à Kinshasa parmi ses originaires, trône un seul nom. C’est celui de Jean-Paul Yango Owondje, avec 80% de voix. L’homme a pour colistier qui lui servira de Vice-gouverneur : Augustin Mukole Yamusungu.
Jean-Paul Yango est venu mettre fin aux multiples dérapages reprochés à Stéphane Mukumadi, le Gouverneur déchu ci-haut évoqué par allusion. Cet homme de mauvaise foi avait réussi à sacrifier l’émergence du Sankuru, qu’il est parvenu à plonger dans une dégringolade hors pair jusqu’à la placer à la 26è position du point de vue envol.
Jean-Paul Yango vient donc tirer sa très chère province de cette dégringolade dans laquelle elle a été jetée.
Foi sur ses vertus, il serait de bonne guerre électorale pour les députés provinciaux du Sankuru d’octroyer leurs suffrages à ce fils de la province de la série 6, soit 56 ans révolus.
Jean-Paul Yango est donc l’homme idéal pour être à la tête de la province du Sankuru où, nous l’espérons, il réussira à faire face à tous ses défis majeurs de développement que sont la vétusté de ses infrastructures administratives, l’absence des routes, de l’eau potable et de l’électricité, sans compter l’état déplorable dans lequel se trouvent ses écoles.
Le prochain Gouverneur du Sankuru est un homme non-conflictuel et neutre qui ne cesse de militer pour l’équilibre géopolitique, la paix, l’unité et la cohésion en vue d’une parfaite reconstruction de cette province longtemps déchirée par des querelles de clocher.
F.K.
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